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François d’Assise

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Il nous sensibilise à cet appel monastique. Car nous pouvons tous être des Franciscains, Clarisses ou Capucins à notre façon, même sans en endosser l'habit ni sans être saint le moins du monde. On le croit sans peine, même si le commun des mortels n'a pas l'habitude de s'envoyer des religieuses.

Un «seul en scène» magnifiquement interprété. Un jeu d’une intensité remarquable.

La pièce commence par d’admirables évocations poétiques sur la nature et les animaux.

L’acteur nous dévoile ensuite la philosophie des Franciscains. Rien n’interdit de dévorer les bêtes. Même si ce sont nos amis, ça fait partie de l’ordre des choses.

Dans le même esprit, François d’Assise nous explique qu’il consommait aussi de la bonne soeur, en particulier sainte Claire, dont les seins étaient «mappemondés», et dont l’époux «mourut opportunément assez vite».

Du reste, François d’Assise préférait «une femme mariée à une vierge», c’était «plus pratique».
Enfin François d’Assise nous indique le nombre de Franciscains, Clarisses, etc. qui, aujourd’hui ont rejoint ces ordres au travers du monde entier.

Il nous sensibilise à cet appel monastique. Car nous pouvons tous être des Franciscains, Clarisses ou Capucins à notre façon, même sans en endosser l’habit ni sans être saint le moins du monde.
On le croit sans peine, même si le commun des mortels n’a pas l’habitude de s’envoyer des religieuses.

Pour finir, François d’Assise reçoit les stigmates du Christ dans une scène violente à la fois mystique et diablement sensuelle.
Pas sûr que les Franciscains apprécieront.

François d’Assise
à 11h30 au Théâtre des 3 Soleils
Auteur : d’après Joseph Delteil
Mise en scène : Adel hakim
Interprète : Robert Bouvier
Compagnie Du Passage

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